N°39C-1 c. olive, report 3. Émission dite de Bordeaux.
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Description
Le 2 septembre 1870, Napoléon III capitule à Sedan. Paris est assiégé et capitule le 28 janvier 1871. L'Assemblée Nationale se retranche à Bordeaux et Thiers, chef du pouvoir exécutif, prépare et fait signer l'armistice à Francfort le 10 mai 1871. La France perd l'Alsace et la Lorraine et doit payer une énorme indemnité. Elle doit aussi faire face à la pénurie de timbres-poste sur le territoire non-envahi par les armées prussiennes, celui-ci étant coupé de Paris, où sont établis les ateliers de fabrication des timbres-poste.
Les timbres à l'effigie de Napoléon III n'étant plus d'actualité, il fallait trouver une solution pour approvisionner les bureaux de poste au plus vite. Cette période troublée conduit le gouvernement de la Défense nationale à se replier à Bordeaux, où sont émis des timbres provisoires au type Cérès, aussi appelés « Émission de Bordeaux ». La Monnaie de Bordeaux ne sait pas utiliser les techniques d'impression utilisées à Paris et décide donc, dans l'urgence, d'utiliser la technique de la lithographie.
La fabrication des timbres a présenté un certain nombre de difficultés. La pierre s'usant très vite, plusieurs pierres lithographiques ont dû être fabriquées. Pour certaines émissions, il a été nécessaire de constituer plusieurs blocs report (jusqu'à trois). Ils ont chacun des particularités et sont désignés par le terme « report 1 », « report 2 » et « report 3 ». Avec plusieurs types, les reports et de nombreuses nuances de couleurs, l'émission de Bordeaux est très intéressante à collectionner. Pour les plus passionnés, la reconstitution d'un bloc report ou même d'une planche peut occuper toute une vie de collectionneur.